Oui oui, on a compris qu’on était pris pour des cons Oui oui, on a compris qu’on était pris pour des cons Oui oui, on a compris qu’on était pris pour des cons Oui oui, on a compris qu’on était pris pour des cons Les bouches sont vides Mais les poches sont pleines Pendant qu’on nous confine Ils nous imposent leurs règles Et puis vos flics sont blanchis Aux fascistes malhonnêtes Je voudrai changer de pays Peut-être même de planète Explose le krach boursier Allié des crises d’angoisse Devenues crises financières Notre dignité que l’on froisse C’est terminé le temps De nos crises de rire Devenues crises d’avant C’est bien le temps des martyrs Maîtriser l’épidémie Brûlez l’économie C’est la honte du pays Dictature des macronistes Liberté, égalité Et rien ne restera Arrête de regarder un pays Pour ce qu’il n’est pas Résilience sociale Allez, garde tes distances C’est l’abstinence moral Allez, monte la résistance Couvre-feu en silence Une attention plus poussée A l’échec des nations Virtuosité du progrès Oui oui, on a compris qu’on était pris pour des cons Oui oui, on a compris qu’on était pris pour des cons Oui oui, on a compris qu’on était pris pour des cons Oui oui, on a compris qu’on était pris pour des cons C’est la honte du pays C’est la honte des matraques C’est la misère, tu vois Mais pas des costards et cravates Aux terroristes fringants Avec une arme souvent chargée La mafia n’a pas de camps Sauf lorsqu’elle est autorisée Autoritaires sont les camps Résidents tout droit de Chine Et l’humanité titubante N’imagine pas son génocide Mais publiques sont les bancs Avec le froid des sans-abris Et je repense à tous ces gens Qui vont mourir dans l’oubli Des lois liberticides On ressort l’insecticide Au terrorisme psychologique Qui aura marqué mon pays Les corbeaux s’envolent Laissez mourir les colombes Laissez crever les autres Et faites face à l’hécatombe Des médocs pas assez chers Pour pouvoir soigner Allez construire des barrières Pour les soins hospitaliers La 5G pour les fliquer C’est la guerre des innocents Des drones pour faire flipper Avec des millions dans le vent Ça joue sur la lenteur Certains sont prêts à se battre Tout comme Big Brother En 1984

Si tu lis ce que tout le monde lit Bah c’est que tu penses ce que tout le monde pense Si tu dis ce que tout le monde dit Bah c’est que tu penses ce que tout le monde pense (tout bas) C’est l’époque des ivrognes La tête trouée par la cagnotte La capote dans les dialogues Et puis les chiffres qui s’additionnent Pyramide sociale Hiérarchie de la vérole Maladie morale Avec de l’or dans le pétrole C’est le bal masqué Ici dans les sans visages On touche à ton image Et le courage a bombardé C’est le bal programmé Regarde un peu ton héritage Des ravages sans moral Le pouvoir c’est s’auto proclamer S’auto persuader d’illusions Attention C’est l’ordre aux désinformations A la télévision Et s’auto affliger des lésions A Matignon C’est de la prostitution A l’heure des élections Que c’est gris dans ma vie Même pas un semblant de couleur Quelques notes sur Paris Pour faire danser les sans coeur C’est le chaos dans ma ville Même pas un semblant de bonheur De retour à l’époque nazi Car la terreur est à l’honneur C’est l’air que tu respires Habiter près du ciel Et rendre l’instant subtil Effacer nos superficiels Effacez nos frontières Et faîtes grandir les nations Car le peuple et sa colère Résonnent au panthéon Si tu lis ce que tout le monde lit Bah c’est que tu penses ce que tout le monde pense Si tu dis ce que tout le monde dit Bah c’est que tu penses ce que tout le monde pense (tout bas) Émigration dernier cri Certains même font demi-tour Quand on a besoin de l’Algérie Ça tient pas le même discours Et pour être raciste aujourd’hui Faut faire parti des zombies L’harmonie de la vie Que certains n’ont pas compris Va accomplir ton apogée Si t’es au sommet du pique Au sommet les politiques Évitent de trop nous approcher Abordez vos croisades Cultivateurs de conneries Et bienvenue en Macronnie Ou règnent les costards et cravates L’avenir est morose Rien ne sera plus comme avant Faut retenir ses névroses Car les truands sont des savants On écoute toujours les mêmes Puisqu’on écoute bien leurs conneries Avec ces chiennes BFM Et des orgies de calomnies En soi si tu veux la clef N’enfonce pas de porte ouverte En soi tu veux la paix Bah prépare toi à faire la guerre En France, l’oubli est roi Commémore les tours jumelles Et toi tu symbolises quoi Peut-être la merde industrielle Entre la haine, les coups-bas Tout pour gravir le sommet Inutile d’avoir un roi Lorsque le peuple sait frapper Inutile d’avoir des lois Lorsque le peuple sait penser Inutile d’avoir qu’une voix Lorsque le peuple sait danser Si tu lis ce que tout le monde lit Bah c’est que tu penses ce que tout le monde pense Si tu dis ce que tout le monde dit Bah c’est que tu penses ce que tout le monde pense (tout bas) On fait baiser les mots Ressuscitez les morts Fais résonner l’écho Dans l’espace du décor On fait baiser les mots Ressuscitez les morts Fais résonner l’écho Dans l’espace du décor Allez, ne montre rien Montre que tout va bien Façon sous le masque J’me fais chauffer les synapses Allez, ne montre rien Montre que tout va bien Façon sous le masque J’me fais chauffer les synapses

De marbre sont les statues Le silence quand on les crible La jeunesse en a plein le cul D’être toujours prise pour cible Entre télé et services Les cerveaux à moitié vides Puisque les hommes avides Se transforment en androïdes Et bienvenue à Paris Où l’Humain n’est qu’un chiffre Aller travaille, aie un mari Le goût de la viande est acide Aride dans la trachée C’est la rage des cancers Gueule dans les tranchées Dans les salles de concerts C’est la pensée qu’on enterre De la boue dans les cimetières Sinistre Humanité Les ministres qu’on encercle Cynique brutalité Allez remplir le compte bancaire Triste mentalité Couvrir la Terre de nucléaire Nous serons les criminels De nos propres enfants Génération conflictuelle Entre les Dieux de l’argent Continue et consomme Même étant aveuglé Aller montre que les pommes Poussent dans les supermarchés Compatis pour ton écran Compatis pour tes pixels La compassion est un échange Qui perd même de sa lumière L’Homme perd de sa nature De son Humanité L’animal à coup sûr Plus Humain que le monde entier Paranoïa contre-culture Des histoires pour contrôler L’art de vivre sans murs L’art de mourir sans douter Ne sois pas insoumis Pour atteindre le sommet Mais dans le gang de l’insoumis Bah il y a le reste des paumés Diviser pour mieux régner Démocratie à bon vouloir Le peuple est entassé Droit direction l’abattoir Oligarchie les mains liées Du vomi sur l’étendard Se lèvent les désespérés Les bloqués à l’isoloir Aux drogués technologiques Au ramassis de paumés Et se croyant insoumis Sont encore loin du sommet Des cachets virtuels Puis des égos renforcés Puisque la société n’aime d'elle Que sa bonne pensée Bonne pensée se résumant Qu’à son égoïsme pourtant Compte bancaire mourant Au gré des communicants Publicité pour faire de toi Un produit dérivé Là les lobbys sont les rois De la guerre à bon marché L’Homme ne sait plus rien A part cliquer, commander Notre style est un venin Mode de vie à recommencer Un vaccin commercial Et du plomb dans les idées Puisque l’androïde idéal N’ira jamais se rebeller L’amour c’est politique Entre duo de macabre Aimer de façon robotique On baise comme des cadavres Les riches y font la fête Dans nos campagnes et nos arbres Ici ce sera des têtes Et pas du champagne qu’on sabre Des armées d’androïdes C’est la télé qui commande Entre King et Happy-Meal S'y joue l’offre à la demande Et bienvenue à l’asile Où c’est la folie qui tranche Une pièce, un centime À celui qui fait la manche Hold-up les mains en l’air Du silence dans tes distances L’androïde exemplaire Et devance tes vigilances Comment est l’apparence De la démocratie Sans référendum Bah c’est pas le peuple qui décide Des armées d’androïdes C’est les infos qui commandent Sur BFM, LCI Se joue la peur à la demande Scénario dans l’attente D’une fin à ta vie Avoue t’as peur de l’amende Mais moins de la maladie Du porno dans la culture Des joints dans les cahiers Oublier sa vraie nature Et continuer les yeux fermés Le désir est poison Le poison est beauté Communauté, passion Poison du financier.

Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu nos remords que l’on crie Comme des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu nos remords que l’on crie Comme des sourds ? Entends-tu la mélodie Sous une pluie de piano Moi-même j’ai perdu l’ouïe Laissé tomber mes travaux Entends-tu le soprano De la cérémonie Et ramener le bateau Sur le large de mon île Entends-tu la guillotine Le chemin de leurs croix Et bien choisir sa cible Comme appât plusieurs fois Entends-tu l’harmonie Avec le son de leurs voix Et la guillotine crie La lame est usée plusieurs fois J’ai pu voir les balles tomber Dans les villes sur des enfants Une perception aveuglée Par le vice désinformant J’ai vu les rats crever Par des valeurs commerçantes J’ai vu les rois manger Une innocence consternante Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu nos remords que l’on crie Comme des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu nos remords que l’on crie Comme des sourds ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Mise en scène politique Des acteurs sans justice Population trop scénique Le mystère est aux coulisses Le théâtre est politique Notre peur à leur service République de fascistes D’une survie économique A un état totalitaire Qui en a dans l’historique Renaissance d’Adolf Hitler Déso’ là j'suis pas ironique Un ministère militaire D’un état dystopique Va se baser sur la guerre Post-apocalyptique Aller jusqu’au bout À la tristesse de tes proches J’veux voir tout le monde debout Au système de Desproges Tout est noir sans espoir L’armée contre liberté Un seul art pour nectar L’évolution des incarnés Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu nos remords que l’on crie Comme des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu nos remords que l’on crie Comme des sourds ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu ces vieux tambours Au rythme de leurs c?urs Et bien choisir l’amour Toujours pour éviter les pleurs Entends-tu la mort Dans un élan de ranc?ur Ici c’est la guerre des porcs Qui viendra marcher sur nos fleurs Entends-tu ton triste sort Tapant par à-coups faibles Puisque les normes s’endorment Laissant des acouphènes Entends-tu la prière Citée avec tant de mépris Si ma rage c’est mon verre Ne doute pas qu’il soit rempli Entends-tu ce silence Qui blessant nos habitudes Et nos attitudes tremblent Prenant de l’altitude Entends-tu cet espoir Avec mon verre de cognac Celui-ci n’est pas si noir Mélangé à l’ammoniac Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu nos remords que l’on crie Comme des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu nos remords que l’on crie Comme des sourds ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ? Entends-tu le chant des morts ? Entends-tu le cri des fous ?

Comment tu fais gamin, dis-moi ? Comment tu fais ? Comment tu fais gamin, dis-moi ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais gamin ? Pour voir le monde des adultes Comme un grand terrain vague Sans y voir le côté lugubre Comment tu fais gamin ? Pour voir ce monde si occulte Caché dans son chagrin Autour de nuages et de bulles Des gosses pris en otages Sous l’orage de ceux condamnés Des mômes fusillés C’est la rage de ceux en cage Et puis ça rend hommage Au professeur assassiné Liberté, fille violée A cause de dessins et d’images T’as pas honte enculé De tirer sur des enfants C’est la guerre des innocents Au pouvoir désabusé C’est la culture des plus grands C’est la culture délaissée Et rends les mômes illettrés Ainsi se faire de l’argent Un gosse sous les décombres Une mère est dépeuplée Putain que le monde est sombre Et puis personne ne va t’aider Putain toi tu vas rien faire Au fond de ton canapé Puisque c’est pas tes affaires Il y a ton confort à surveiller Apprends qu’un visage N’est pas toujours masqué Perdre son Humanité Qu’importe la couleur et les âges À voir si est-elle belle L’histoire du troisième âge Car c’est la jeunesse Hitlérienne Qui renaît du troisième Reich Comment tu fais gamin, dis-moi ? Comment tu fais ? Comment tu fais gamin, dis-moi ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais gamin ? Pour voir le monde des adultes Comme un grand terrain vague Sans y voir le côté lugubre Comment tu fais gamin ? Pour voir ce monde si occulte Caché dans son chagrin Autour de nuages et de bulles On crée la mode des masques Assume la marque des modes Le nouveau monde est flasque À l’envers de nos codes On filme la faute des casques Assume le masque des fraudes Même la prose des gosses Pourrait fendre des visages Le fric comme l’art Ça vous monte à la tête Celui qui détient les manettes C’est la culture de Versailles Esprit compétitif Dans la course tu es en tête Interdit de faire la fête Après minuit il y a du travail Les mômes se sacrifient Et d’autres se scarifient Mais ce n’est pas par ici Que l’on se croit au paradis Les adultes influenceurs Pour des petits influencés Et la naïveté est un leur Pour remplir le porte-monnaie Comment tu fais gamin, dis-moi ? Comment tu fais ? Comment tu fais gamin, dis-moi ? Comment tu fais ? Comment tu fais gamin ? (x6) Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Comment tu fais ? Génération tête baissée À défaut d’être en l’air Génération délaissée À défaut d’être en vert N’écoute que de la merde Deviens donc qu’un peu laxiste Des produits nommés artistes Divertissement des temps modernes C’est l’art de la connerie On reflète ce qu’on adhère J’veux pas finir en sonnerie Ni dans des courants littéraires Ils rêvent d’un gros salaire Mais vivent sous le tonnerre Ici la lumière réverbère À l’ampleur d’un lampadaire C’est la lutte au ministère Vendre la Terre aux actionnaires La différence c’est la misère Deux zéros de plus sur le salaire

Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que… Et s’il ne reste que les armes Pour combattre les fascismes Contre les costards épargnes Bientôt morts dans les abîmes Et s’il ne reste que les armes Abattez les collabos Nos enfants et nos femmes Sont bientôt sur l’échafaud Et s’il ne reste que les armes Nous ferons pénitence Entre police et gendarmes Injustice et négligence Et s’il ne reste que les armes Pour tuer nos divisions Et s’il ne reste que la lame Pour affluer nos décisions Et s’il ne reste que les armes Pour vaincre le capital C’est la guerre des marchés À celui le moins moral Et s’il ne reste que les armes Pour aller foutrer sur la bourse Et si le paysan se désarme Aller fais ressortir la fourche Et moi je resterai libre Face aux hordes de cons L’effet de meutes se dissipe Face aux médias des actions Et continuez à vivre Contre les lois, leur pognon Ici même l’histoire s’écrit Par ces mensonges de poison Démocratie monarchique A la gloire d’une minorité Allons enfants de l’anarchie Le jour d’y croire est arrivé Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que… Et s’il ne reste que les armes Pour assouvir nos exigences Puisque l’Élysée s’enflamme Dans un souffle de silence Et s’il ne reste que les armes Pour former nos bataillons Même les enfants de Marianne Sont cachés dans ses jupons Cachés dans leur confort Dans leur consommation Ces personnes s’endorment Font leur propre consolation Et s’il ne reste que les armes Contre les inégalités Contre la liberté des âmes La violence sur du papier Et s’il ne reste que les armes Contre gouvernement Ressortez le tribunal Celui qui te gouverne ment Et s’il ne reste que les armes Pour garder le poing levé Allez mourir pour des idées Même si le dos est incliné Et moi je resterai libre Face aux hordes de cons L’effet de meutes se dissipe Face aux médias des actions Et continuez à vivre Contre les lois, leur pognon Ici même l’histoire s’écrit Par ces mensonges de poison Démocratie monarchique A la gloire d’une minorité Allons enfants de l’anarchie Le jour d’y croire est arrivé Et s’il ne reste que… Et s’il ne reste que… Et s’il ne reste que… Et s’il ne reste que les armes (x2) Et s’il ne reste que les armes Pour tous les ouvriers de France Pour les profs du savoir Les sans-abris de l’ignorance Et s’il ne reste que les armes Attaquez les sans-m?urs Contre obscurité du mal Le pourri dans les senteurs Et moi je resterai libre Face aux hordes de cons L’effet de meutes se dissipe Face aux médias des actions Et continuez à vivre Contre les lois, leur pognon Ici même l’histoire s’écrit Par ces mensonges de poison Démocratie monarchique A la gloire d’une minorité Allons enfants de l’anarchie Le jour d’y croire est arrivé Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que les armes Et s’il ne reste que…